
Le droit canonique loue les fidèles qui entrent dans les associations que l'Eglise a fondées ou dont elle a approuvé la fondation (Canon 684).
Ces associations sont de différentes sortes selon le but qu'elles poursuivent. Ont-elles été établies pour favoriser la pratique de quelque oeuvre de piété ou de charité ? Elle se nomment en général "pieuses unions"et, dans certains cas, ont droit au nom spécial de confréries (canon 707). c'est ainsi que l'on a l'Oeuvre de la Propagation de la Foi, les Confréries du rosaire et du Saint Sacrement.
Au dessus de ces associations, dans un groupe bien à part, l'Eglise place les Tiers-Ordres séculiers. "Les tertiaires séculiers, dit-elle, sont des fidèles, qui, dans le monde, sous la direction d'un ordre religieux et selon son esprit, s'efforcent de tendre à la perfection chrétienne d'une manière conforme à la vie séculière, en suivant des règles approuvées pour eux par le siège apostolique" (Canon 702).
On voit tout de suite la différence. il ne s'agit plus seulement de se consacrer à quelque oeuvre charitable ou pieuse comme celles-ci : seconder par des aumônes et des prières la propagation de la foi, réciter un rosaire au cours de chaque semaine, adorer le Saint-Sacrement à certaines heures. Oeuvres qui sont toutes louables certes et auxquelles un Tertiaire pourra d'ailleurs s'adonner. Mais le motif de son agrégation dans le Tiers-Ordre, c'est le souci de sa perfection. Il veut, par ce moyen, s'appliquer avec plus de succès à acquérir la perfection chrétienne.
Une âme demeure dans le monde. Peut-être en pourra-t-elle sortir un jour pour entrer dans un ordre religieux où la conquête de la perfection chrétienne lui sera facilitée : c'est son espoir.
Peut-être aussi des empêchements de différentes sortes s'opposent tout à fait et pour toujours à l'exécution de son désir. par exemple une santé délabrée, des"obligations inéluctables".
Peut-être n'est-ce même pas un désir. Seulement, elle aimerait se rapprocher de tel ordre, suivre sa direction, s'imprégner de son esprit tout en restant dans le monde. Quelles que soient les circonstances diverses où se trouvent les candidats au Tiers-ordre, le souci principal qui doit les guider est celui de la perfection chrétienne.
Ces associations sont de différentes sortes selon le but qu'elles poursuivent. Ont-elles été établies pour favoriser la pratique de quelque oeuvre de piété ou de charité ? Elle se nomment en général "pieuses unions"et, dans certains cas, ont droit au nom spécial de confréries (canon 707). c'est ainsi que l'on a l'Oeuvre de la Propagation de la Foi, les Confréries du rosaire et du Saint Sacrement.
Au dessus de ces associations, dans un groupe bien à part, l'Eglise place les Tiers-Ordres séculiers. "Les tertiaires séculiers, dit-elle, sont des fidèles, qui, dans le monde, sous la direction d'un ordre religieux et selon son esprit, s'efforcent de tendre à la perfection chrétienne d'une manière conforme à la vie séculière, en suivant des règles approuvées pour eux par le siège apostolique" (Canon 702).
On voit tout de suite la différence. il ne s'agit plus seulement de se consacrer à quelque oeuvre charitable ou pieuse comme celles-ci : seconder par des aumônes et des prières la propagation de la foi, réciter un rosaire au cours de chaque semaine, adorer le Saint-Sacrement à certaines heures. Oeuvres qui sont toutes louables certes et auxquelles un Tertiaire pourra d'ailleurs s'adonner. Mais le motif de son agrégation dans le Tiers-Ordre, c'est le souci de sa perfection. Il veut, par ce moyen, s'appliquer avec plus de succès à acquérir la perfection chrétienne.
Une âme demeure dans le monde. Peut-être en pourra-t-elle sortir un jour pour entrer dans un ordre religieux où la conquête de la perfection chrétienne lui sera facilitée : c'est son espoir.
Peut-être aussi des empêchements de différentes sortes s'opposent tout à fait et pour toujours à l'exécution de son désir. par exemple une santé délabrée, des"obligations inéluctables".
Peut-être n'est-ce même pas un désir. Seulement, elle aimerait se rapprocher de tel ordre, suivre sa direction, s'imprégner de son esprit tout en restant dans le monde. Quelles que soient les circonstances diverses où se trouvent les candidats au Tiers-ordre, le souci principal qui doit les guider est celui de la perfection chrétienne.
Extrait de Notre Vie Dominicaine, F.-D. JORET, O.P., 1936.