samedi 15 novembre 2008

La Très Sainte Vierge


"Ce n'est ni une pieuse imagination, ni une vaine illusion qui pousse les dévots serviteurs de Marie à l'appeler leur Mère. (...) Oh! oui, Marie est véritablement notre Mère, non selon la chair, mais selon l'esprit, la Mère de nos âmes et de notre salut.(...)
C'est donc en deux circonstances - les saints Pères nous l'apprennent - que Marie devint la Mère de nos âmes. D'abord, quand elle mérita de concevoir dans son sein virginal le Fils de Dieu. (...)Lorsque la très sainte Vierge, en son Annonciation, donna l'assentiment que le Verbe éternel attendait pour devenir son Fils, alors par ce consentement même, avec une extraordinaire ardeur, elle demanda notre salut et le procura.
Par ce même consentement, elle se consacra sans réserve à l'oeuvre de notre rédemption, et ainsi, dans ce moment, elle nous porta tous dans son sein comme ses enfants et fut véritablement notre Mère.
Saint Luc, en parlant de la naissance de notre Sauveur, dit que Marie mit au monde son fils premier-né. Si l'Evangéliste, remarque un auteur, affirme que Marie enfanta alors son premier-né, faut-il supposer qu'elle eut ensuite d'autres enfants ? Mais, ajoute ce même auteur, il est de foi que Marie n'eut, selon la chair, d'autre enfant que Jésus : c'est donc selon l'esprit qu'elle conçut d'autres enfants; et ces enfants, c'est nous tous.
La seconde circonstance où Marie nous donna la vie de la grâce, ce fut sur le calvaire, lorsque le coeur rempli d'une immense douleur, elle offrit au Père éternel, pour notre salut, la vie de son Fils bien-aimé.(...)
A cette heure là, au prix de ses douleurs, elle nous enfanta à la vie éternelle, et tous, dès lors, nous pouvons nous appeler les enfants de ses douleurs."

extrait de Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.

La très sainte Vierge, Mère de famille nombreuse, modèle de beauté, de sainteté, de pureté. Tournons nos regards vers Elle pour nous en inspirer.